Fali est la suite logique de tout ce qui précède : zhan zhuang ; shili ; mocabu. Il s’agit d’expérimenter l’émission, la sortie de la force en préservant la cohésion, la coordination et la détente du corps acquises dans l’immobilité du zhan zhuang et la lenteur du shili, mais cette fois dans un temps très court. Sans se presser outre mesure au début, il faut ensuite rechercher l’explosivité du geste en maintenant bien l’élasticité et la participation de l’ensemble du corps. La contraction doit être la plus brève possible pour revenir, dans l’instant, à un état de détente équilibrée, et être de nouveau, spontanément, disponible en tous sens.
Visuellement, le fali est facilement identifié comme martial. La gestuelle emprunte aux shili et à d’autres gestes de poussées, tractions, percussions des mains poings et toutes parties du corps.
Le geste est toujours fortement guidé par le yi. C'est l'image mentale créée (précisément pour chaque geste) qui améliore, perfectionne, polie la technique pour la rendre plus efficace.
Le fali se pratique en pingbu, puis en santi, puis en déplacement. Il convient de bien assimiler le premier avant de passer au second puis au troisième.