Au fil des siècles, la méditation dans les sociétés monothéistes (occidentales et M-orientales) a évolué vers la contemplation, l’adoration, ou vers la réflexion concentrée sur une thématique.
En orient où le polythéisme est prédominant, la méditation a conservé une ouverture axée sur l’harmonie de l’Homme avec la nature pour les taoïstes, et l’harmonie du corps et de l’esprit pour les bouddhistes. Les écoles se sont multipliées au gré des divergences, des croisements lors de migrations pour donner une foultitude de yogas (hatha, kripala, ashonga, sivananda… ), de bouddhismes (chan, grand et petit véhicules, tantrique, zen… ) et plus récemment sophrologie, hypnose, méthode Coué...
Et maintenant, à l’heure d’une mondialisation régie par l’argent, du consumérisme, du diktat du paraître… On propose pléthore de méditations, par le rire, les pleurs, le retour à l’enfance… On propose le bonheur en 3 leçons, l’arrêt des addictions, la perte de 36kg en formation d’un WE, le bac en 3 clics… Certes on ne peut pas dire que tout cela relève du domaine de l’impossible. La méditation peut en tous cas y contribuer activement. Il faut juste du temps, de la détermination, et du travail.